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Coin détente

Bébé-Athée et Bébé-Croyant discutent in utero ...


Bébé-Athée : Et toi, tu crois à la vie après l'accouchement ?

Bébé-Croyant : Bien sûr. C'est évident que la vie après l'accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts pour ce qui nous attend après.

Bébé-Athée : Tout ça c'est insensé. Il n'y a rien après l'accouchement. Est-ce-tu peux t'imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

Bébé-Croyant : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

Bébé-Athée : Mais c'est du n'importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c'est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n'y a encore eu aucun revenant. La vie se termine tout simplement après l'accouchement.

Bébé-Croyant : Non! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l'accouchement va ressembler mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

Bébé-Athée : Maman? Tu crois en maman ! Et où se trouve-t-elle ?

Bébé-Croyant : Mais elle est partout! Elle est autour de nous ! Grâce à elle nous vivons et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant.

Bébé-Athée : C'est absurde ! Tu l'as déjà vue ? Moi non plus ! c'est donc évident qu'elle n'existe pas. Et si elle existait vraiment, pour quoi ne se manifeste-t-elle pas ?

Bébé-Croyant : Eh bien, je ne suis pas d'accord. Car parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante, sentir quand elle caresse notre monde ... Je suis certain que notre Vraie Vie ne commence qu'après l'accouchement.

Bébé-Athée : Moi je suis surtout convaincu qu'après l'accouchement il n'y a rien. Cela est tout simplement irrationnel




Prière du soir  ... en Chti 


Comme enne obligation, comme un devoir du soir, tous les jours à l’même heure, avin de de s’mettre au lit, fallot faire s’prière.
Dévôt ou pont devôt, cha l’mère elle y veillot …
Ch’père n’étot pont contre …
Tous ches éfants à g’noux pour réciter l’Pater … comme enne monotonie, sans pinser à c’qu’on di, mais y fallot ben l’dire !
Et tous les commandements et tous les « ché ma faute » d’vant le cro du Bon Diu au d’zeur l’quémineye, à raviser :
Challe boite à chicoreye, challe boite à cassonade, les broderies de challe courtine, et … « C’est ma très grande faute ! » à s’infoncer les g’noux dins chez trillons d’cayelle.
Fallot faire s’prière comme on fait litanies, les femmes et les éfants tricotant  des « Ave », et ches hommes, in silence, qui bredouillottent « Amen » .
Challe prière qu’on ne saye plus : « merci pour l’journaye «  Pardon pour nos offenses » Priez pour la famille » « Priez pour les morts et les vivants" -- et promettre d’être bien sages en rêvant d’malalaye … et souffrir d’ses g’noux d’vant challe queéminèye.
-St Antoine et Ste Adèle ! – Tien te ben sus t’cayelle !
-Avé Maria ! – Man ! am’fait mal !
Challe prière du soir, sans trop y croire, à l’heure des éfants sages et des gins sans malices … Riez pont d’cha les gins ! Ya des mots perdus qu’on f’rot ben d’artrouver comme « Offenser l’Bon Diu ! » --Cha vous faijot un monde qui n’allot pont de trravers, toudis peur d’mal faire et faisant mâ d’misère
Comme on l’argrette tout d’suite. …
Y a des prières oubliées, y a malice et misère qu’on n’a pas le temps d’y croire … 
Y a Saint Horoscope et St Nostradamus … A g’noux d’vant Ste Télé, on attind St GlinGlin …
Y z’ont tant fait prière les anciens de m’jeunesse,
Y m’ont tant mis à g’noux pour raviser plus hèse,
Comme enne obligation, comme enne monotonie,
Que d’vant challe quéminèye, j’arvoye cor défiler …
Challe boite à chicorèye, challe boite à cassonade, et ch’molin à café …
Mon Diu quand j’y arpinse – Mon Diu pardonnez-me !
J'attindos que l’momint d’dire :

Ainsi soit-il !
                                                                                    Alfred Lefebvre

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Poème indien à l'occasion de funérailles

Quand je ne serai plus là,
relâchez-moi,
laissez-moi partir,
J'ai tellement de choses à faire et à voir.
Ne pleurez pas en pensant à moi,
Soyez reconnaissants pour les belles années,
Je vous ai donné mon amitié,
Vous pouvez seulement deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté.
Je vous remercie de l'amour que chacun m'avez démontré,
Maintenant, il est temps de voyager seul.
Pour un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous serons séparés pour quelque temps.
Laissez les souvenirs apaiser votre douleur,
Je ne suis pas loin, et la vie continue...
Si vous avez besoin, appelez-moi et je viendrai,
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je serai là,
et si vous écoutez votre coeur,
vous éprouverez clairement la douceur de l'amour que j'apporterai.
Et quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir.
Absent de mon corps, présent avec Dieu.
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
je ne suis pas là, je ne dors pas,
je suis les mille vents qui soufflent,
je suis le scintillement des cristaux de neige,
je suis la lumière que traverse les champs de blé,
je suis la douce pluie d'automne,
je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
je suis l'étoile qui brille dans la nuit...
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer,
Je ne suis pas là,
Je ne suis pas mort.

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