Dans quelques instants, avec ces jeunes, nous allons renouveler la foi proclamée à notre baptême !
comme il est facile de dire ces mots avec les lèvres quand tout va bien, comme il est difficile de le dire en vérité surtout dans les moments de grande souffrance !
Ainsi quand survient la mort d’un être cher : vous avez écouté cet évangile : Jésus arrive dans une petite ville appelée Naïm et là il est témoin de quoi : il assiste à un enterrement…avec les autres, Jésus regarde - derrière le mort, marche une femme -seule – elle vient de perdre son fils son fils unique et elle est veuve ! Jésus est bouleversé jusqu’aux entrailles devant une telle souffrance !
Aujourd’hui encore, il n’est pas de plus grande peine en famille : perdre un enfant !
Quand on perd son père ou sa mère, on devient « orphelin »
Quand on perd un époux, une épouse, on devient veuve ou veuf !
Mais pour appeler quelqu’un qui perd un enfant, dans le dictionnaire, il n’y a pas de mot comme si cela ne devait jamais arriver, c’est tellement contre nature: une souffrance terrible !
Jésus le sait bien et son cœur est déchiré devant la détresse de cette femme : aussi il s’avance, il arrête le cortège, il touche le mort et il dit « Jeune homme, je te l’ordonne, lève toi »
On le prend pour un fou, pour un illuminé, mais le mort se redresse et il se met à parler !
Jésus l’a rappelé à cette vie : alors la foule crie de joie, la foule lui donne sa foi !
Comme nous aurions aimé être présent pour assister de nos yeux à ce miracle ! alors, nous n’aurions eu aucun mal à proclamer notre foi en Jésus … et pourtant aujourd’hui encore, dans toutes les églises, cet évangile est proclamé et nous savons ce que Jésus a dit et ce qu’il a fait…Lui-même est passé par la souffrance, par la mort et la résurrection, Il a fait don de son Esprit d’amour à ses apôtres et à chacun de nous après eux : voilà ce que nous croyons !
Dieu est bon, Il est présent à notre vie dans nos joies et dans nos peines
« Ce n’est pas une invention humaine » nous dit St Paul : d’ailleurs un tel visage de Dieu, qui aurait pu l’imaginer ? qui aurait pu l’inventer ? un Dieu qui aime à ce point, qui se fait l’un de nous, serviteur de tous, un Dieu qui donne sa Vie et nous la fait partager, un Dieu qui nous fait confiance !
Mes amis, ces jeunes ont commencé à découvrir un peu l’amour de Jésus :
comme nous, ils ont toute leur vie pour le découvrir plus encore ; encore faudra – t-il entretenir la flamme de la foi : ils ont besoin de vous, leurs parents , grands parents parrain et marraine , pour les entourer , les aider à faire les choix nécessaires, pour laisser une place à Dieu : dans les années qui viennent , en équipe ,certains vont cheminer vers la confirmation , d’autres rejoindront peut être une maison d’évangile comme le font les adultes … dans la prière personnelle ou ici à l’église , il est toujours possible de raviver notre foi et la joie d’être chrétien .
Mais dès maintenant osons dire que nous sommes des chrétiens heureux !
oui j’ai fait ma profession de foi, oui je vais de temps en temps à l’église, Oui je connais Jésus Christ Osons vivre selon l’évangile : l’Esprit de Dieu est présent dans nos cœurs et nous donne la force de témoigner de notre foi et de vivre en frères…
Mais avant de proclamer cotre foi …faisons silence -
Oui le Seigneur est la Vie, il est source de Vie !
Abbé Gabriel BERTHE
Les Premières communions - Dimanche 2 juin 2013
Mes amis
Aujourd’hui, vous étiez invités et vous n’avez pas oublié, vous avez répondu à l’invitation !
C’était pour 10 h30 et dès 10 h cette église résonnait déjà des voix de certaines et certaines d’entre vous… pour être ainsi – bien à l’heure - vous avez fait des choix - de vous lever tôt, de faire une longue route en voiture –
vous ne vouliez pas louper le rendez vous !
A cause de qui, à cause de quoi ?
Pour vivre la communion d’un fils, d’une fille, d’un filleul, d’une petite fille…
Vous étiez invités et vous avez répondu à l’invitation, vous n’avez pas oublié !
Mais savez vous que c’est chaque dimanche que les chrétiens sont invités à se rassembler : le dimanche c’est le jour du Seigneur, le jour où nous sommes appelés à chanter notre foi : Oui Jésus est Vivant, Il est ressuscité !
Et comment nous le faisons ? comme les apôtres, comme les premiers chrétiens…
Aussitôt la disparition de Jésus sur la terre, après la Pentecôte, les premiers chrétiens ont pris l’habitude de se rassembler le premier jour de la semaine : ensemble, de la bouche des apôtres, ils écoutaient ce que Jésus a dit, ce qu’il a fait et surtout ils vivaient le repas du Seigneur :
c’était leur façon de faire mémoire de Jésus
Quelqu’un prenait le pain, le vin et disait comme Jésus :
« Ceci est mon corps, ceci est mon sang »
Puis on partageait le pain de vie, on buvait à la même coupe, et chacun comprenait qu’il était le frère de l’autre, membre du même corps.
C’est ce que nous vivons encore aujourd’hui : en écoutant la Parole de Dieu, nous nous sommes rappelés les paroles de Jésus lors du dernier repas et maintenant en son nom, je vais prendre le pain et redire ses paroles : « ceci est mon corps, ceci est mon sang » et nous allons communier au même pain de vie, nous allons être unis à Jésus vivant et avec lui, nous pourrons dire en vérité le même « Notre Père »
N’est ce pas merveilleux tout cela !
N’est pas incroyable ce que Jésus a fait pour nous !
D’où vient que nous trouvons parfois que la messe c’est ennuyeux ?
D’où vient que si souvent, nous avons l’invitation et nous allons oublier d’y répondre ?
Venez Entrez, aujourd’hui c’est la fête
Pas de laisser passer, chacun est invité »
Oui l’amour de Dieu est si merveilleux :
soyons étonnés, soyons heureux c’est la fête !
Aujourd’hui nous avons fait le choix, et nous sommes là
Comme le Seigneur doit être dans la joie ! Nous n’avons pas oublié !
Abbé Gabriel Berthe